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Quand un jour est passé - Ita Graffin/La troupe des Misérables.lrc

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[00:00.000] 作词 : Alain Boublil/Herbert Kretzmer
[00:01.000] 作曲 : Claude-Michel Schönberg
[00:37.901]LES PAUVRES :
[00:37.902]Quand un jour est passé, il est passé pour rien
[00:41.420]L'homme est aveugle et sourd aux peines de son prochain
[00:44.578]Nous les pauvres, on sait d'avance
[00:46.359]Que demain et les jours qui vont suivre
[00:48.135]Il n'y aura jamais pour nous qu'une différence :
[00:52.099]Un jour de moins à vivre !
[00:54.898]Quand un jour est passé, il est passé sans joie
[00:58.404]Il faut s'en retourner sous la pluie, dans le froid
[01:01.619]Implorer le bourgeois qui t'ignore
[01:03.397]Bien calfeutré dans son opulence
[01:05.146]Et qui te jette une pièce et qui s'endort
[01:09.192]En ayant bonne conscience !
[01:11.849]Quand un jour est passé, un autre jour se lève
[01:15.532]Il faudra bien qu'un jour, le malheur se mette en grève
[01:18.809]Et qu'un ouragan éclate ; et qu'il vienne enfin secouer le monde
[01:22.331]Pour nourrir de sa colère ceux qui ont tant d'arriérés de misère
[01:25.806]Ceux qui n'ont jamais eu leur part
[01:29.104]De bonheur en retard
[01:31.984]CONTREMAÎTRE :
[01:31.985]Quand un jour est passé, on a que ce qu'on mérite
[01:35.527]Les feignants auront rien à mettre dans la marmite
[01:38.730]OUVRIER 1 :
[01:38.731]Il faut nourrir les marmots
[01:40.484]OUVRIERS 1 ET 2 :
[01:40.485]Qu'on a faits sans toujours les vouloir
[01:42.335]OUVRIER 2 :
[01:42.336]Mais ça va tant qu'on a un boulot
[01:43.940]OUVRIÈRE 1 :
[01:43.941]Un coup à boire !
[01:46.615]OUVRIERS :
[01:46.616]Nous on a cette chance !
[01:51.225]OUVRIÈRE 2 :
[01:51.226]As-tu vu la sale gueule que tire le contremaître ?
[01:54.932]Et ses mains baladeuses qui vous collent comme la poisse ?
[01:58.604]OUVRIÈRE 3 :
[01:58.605]C'est la faute à Fantine qui veut rien lui permettre
[02:00.336]OUVRIÈRE 1 :
[02:00.337]Ben, que ça lui plaise ou pas, va falloir qu'elle y passe !
[02:03.640]OUVRIÈRE 4 :
[02:03.641]Le patron, lui, ne sait pas que son chiourme est toujours en chaleur
[02:07.426]OUVRIÈRE 2 :
[02:07.427]Si Fantine ne fait pas gaffe, y aura pas long
[02:11.565]Qu'il lui arrive un malheur
[02:14.228]OUVRIERS :
[02:14.229]Quand un jour est passé, on est plus vieux d'un jour
[02:17.875]Et on gagne juste assez pour pas crier au secours
[02:20.981]Avant la soupe et le vin
[02:22.646]Il faut payer le propriétaire
[02:24.638]Et gratter jusqu'à la fin
[02:26.436]Chaque miette de chaque sou d'un salaire
[02:28.367]Dont il ne va rien à rester
[02:31.480]Quand un jour est passé
[02:36.267]FILLE D'USINE :
[02:36.268]Qu'est-ce que tu caches, ma jolie, de la sorte ?
[02:39.758]Alors, Fantine, quelles sont les nouvelles ?
[02:43.549]Oh ! … Chère Fantine, Cosette est très malade
[02:45.032]Envoyez quarante francs ou la petite est morte !
[02:47.950]FANTINE :
[02:47.951]Rends-moi ma lettre, mêle-toi de tes affaires
[02:51.650]Toi qui as un mari qui ne te suffit plus
[02:55.419]Occupe-toi de ta vie et laisse-moi la mienne
[02:57.200]Qui êtes-vous pour me faire des leçons de vertu ?
[03:07.440]VALJEAN :
[03:07.441]Séparez-les, je vous l'ordonne
[03:09.304]Je ne conduis pas un troupeau
[03:10.936]C'est une usine que je mène
[03:14.607]Allons, mesdames, reprenez-vous
[03:18.026]Je suis le maire de cette ville
[03:19.924]Je ne tolère pas ces querelles
[03:22.643]Je vous charge de ramener l'ordre
[03:24.301]Et que chacun fasse son travail !
[03:26.175]CONTREMAÎTRE :
[03:26.176]Qui a déclenché cette pagaille ?
[03:29.730]FILLE D'USINE :
[03:29.731]Moi je n'y suis pour rien, tout ça c'est bien sa faute
[03:33.372]Elle a une gosse qu'elle cache, on imagine pourquoi
[03:36.527]Y a un homme qu'elle doit payer
[03:38.376]Et on devine comment elle s'y prend
[03:40.236]Pour se faire, n'est-ce pas ma poule !
[03:42.000]Des suppléments !
[03:44.474]Monsieur le maire appréciera !
[03:47.213]FANTINE :
[03:47.214]Oui c'est vrai, j'ai une fille qui n'a que moi sur terre
[03:50.844]Je l'ai donnée en garde pour pouvoir me placer
[03:54.620]J'envoie tout ce que je gagne pour élever ma Cosette
[03:56.558]Je suis une femme honnête, monsieur, vous comprenez !
[04:00.246]OUVRIÈRES :
[04:00.247]Quand un jour est passé, on n'a que ce qu'on sème
[04:03.919]Et la brebis galeuse contamine le troupeau
[04:07.163]Pendant qu'on trime pour gagner notre pain
[04:08.986]Elle se roule dans les lits des palaces
[04:10.727]Il faut chasser cette catin
[04:12.632]Ou c'est nous qui perdrons notre place
[04:14.498]C'est nous qu'on fera payer
[04:17.674]À la fin de la journée
[04:18.655]CONTREMAÎTRE :
[04:18.656]J'aurais dû voir ta vraie nature
[04:20.415]La chienne derrière la jeune fille pure
[04:22.522]Bien trop sérieuse pour être honnête
[04:26.234]Voilà la vertueuse Fantine
[04:29.840]La sainte nitouche de cette usine
[04:31.827]Pendant que tu bradais tes charmes
[04:34.552]Tu m'achetais avec tes larmes
[04:36.473]Tu joues les pucelles en plein jour
[04:38.180]Et la nuit tu vends de l'amour
[04:39.980]FILLE D'USINE :
[04:39.981]Si t'y es pas passé, t'es bien le seul en ville !
[04:41.838]OUVRIERS :
[04:41.839]Fais-les lui ravaler ! Ses larmes de crocodile
[04:43.675]FILLE D'USINE :
[04:43.676]Débarrasse-nous d'elle
[04:44.490]OUVRIERS :
[04:44.491]Débarrasse-nous d'elle !
[04:47.535]CONTREMAÎTRE :
[04:47.536]Non, ma belle, c'est fini !
text lyrics
作词 : Alain Boublil/Herbert Kretzmer
作曲 : Claude-Michel Schönberg
LES PAUVRES :
Quand un jour est passé, il est passé pour rien
L'homme est aveugle et sourd aux peines de son prochain
Nous les pauvres, on sait d'avance
Que demain et les jours qui vont suivre
Il n'y aura jamais pour nous qu'une différence :
Un jour de moins à vivre !
Quand un jour est passé, il est passé sans joie
Il faut s'en retourner sous la pluie, dans le froid
Implorer le bourgeois qui t'ignore
Bien calfeutré dans son opulence
Et qui te jette une pièce et qui s'endort
En ayant bonne conscience !
Quand un jour est passé, un autre jour se lève
Il faudra bien qu'un jour, le malheur se mette en grève
Et qu'un ouragan éclate ; et qu'il vienne enfin secouer le monde
Pour nourrir de sa colère ceux qui ont tant d'arriérés de misère
Ceux qui n'ont jamais eu leur part
De bonheur en retard
CONTREMAÎTRE :
Quand un jour est passé, on a que ce qu'on mérite
Les feignants auront rien à mettre dans la marmite
OUVRIER 1 :
Il faut nourrir les marmots
OUVRIERS 1 ET 2 :
Qu'on a faits sans toujours les vouloir
OUVRIER 2 :
Mais ça va tant qu'on a un boulot
OUVRIÈRE 1 :
Un coup à boire !
OUVRIERS :
Nous on a cette chance !
OUVRIÈRE 2 :
As-tu vu la sale gueule que tire le contremaître ?
Et ses mains baladeuses qui vous collent comme la poisse ?
OUVRIÈRE 3 :
C'est la faute à Fantine qui veut rien lui permettre
OUVRIÈRE 1 :
Ben, que ça lui plaise ou pas, va falloir qu'elle y passe !
OUVRIÈRE 4 :
Le patron, lui, ne sait pas que son chiourme est toujours en chaleur
OUVRIÈRE 2 :
Si Fantine ne fait pas gaffe, y aura pas long
Qu'il lui arrive un malheur
OUVRIERS :
Quand un jour est passé, on est plus vieux d'un jour
Et on gagne juste assez pour pas crier au secours
Avant la soupe et le vin
Il faut payer le propriétaire
Et gratter jusqu'à la fin
Chaque miette de chaque sou d'un salaire
Dont il ne va rien à rester
Quand un jour est passé
FILLE D'USINE :
Qu'est-ce que tu caches, ma jolie, de la sorte ?
Alors, Fantine, quelles sont les nouvelles ?
Oh ! … Chère Fantine, Cosette est très malade
Envoyez quarante francs ou la petite est morte !
FANTINE :
Rends-moi ma lettre, mêle-toi de tes affaires
Toi qui as un mari qui ne te suffit plus
Occupe-toi de ta vie et laisse-moi la mienne
Qui êtes-vous pour me faire des leçons de vertu ?
VALJEAN :
Séparez-les, je vous l'ordonne
Je ne conduis pas un troupeau
C'est une usine que je mène
Allons, mesdames, reprenez-vous
Je suis le maire de cette ville
Je ne tolère pas ces querelles
Je vous charge de ramener l'ordre
Et que chacun fasse son travail !
CONTREMAÎTRE :
Qui a déclenché cette pagaille ?
FILLE D'USINE :
Moi je n'y suis pour rien, tout ça c'est bien sa faute
Elle a une gosse qu'elle cache, on imagine pourquoi
Y a un homme qu'elle doit payer
Et on devine comment elle s'y prend
Pour se faire, n'est-ce pas ma poule !
Des suppléments !
Monsieur le maire appréciera !
FANTINE :
Oui c'est vrai, j'ai une fille qui n'a que moi sur terre
Je l'ai donnée en garde pour pouvoir me placer
J'envoie tout ce que je gagne pour élever ma Cosette
Je suis une femme honnête, monsieur, vous comprenez !
OUVRIÈRES :
Quand un jour est passé, on n'a que ce qu'on sème
Et la brebis galeuse contamine le troupeau
Pendant qu'on trime pour gagner notre pain
Elle se roule dans les lits des palaces
Il faut chasser cette catin
Ou c'est nous qui perdrons notre place
C'est nous qu'on fera payer
À la fin de la journée
CONTREMAÎTRE :
J'aurais dû voir ta vraie nature
La chienne derrière la jeune fille pure
Bien trop sérieuse pour être honnête
Voilà la vertueuse Fantine
La sainte nitouche de cette usine
Pendant que tu bradais tes charmes
Tu m'achetais avec tes larmes
Tu joues les pucelles en plein jour
Et la nuit tu vends de l'amour
FILLE D'USINE :
Si t'y es pas passé, t'es bien le seul en ville !
OUVRIERS :
Fais-les lui ravaler ! Ses larmes de crocodile
FILLE D'USINE :
Débarrasse-nous d'elle
OUVRIERS :
Débarrasse-nous d'elle !
CONTREMAÎTRE :
Non, ma belle, c'est fini !