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Pauvre Rutebeuf - Léo Ferré.lrc

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[00:00.00] 作词 : L.Ferrè
[00:01.00] 作曲 : L.Ferrè
[00:05.50]Mon enfant, ma sœur,
[00:09.21]Songe à la douceur
[00:13.24]D’aller là-bas vivre ensemble !
[00:16.76]Aimer à loisir,
[00:20.41]Aimer et mourir
[00:24.57]Au pays qui te ressemble !
[00:32.19]Les soleils mouillés
[00:35.84]De ces ciels brouillés
[00:39.74]Pour mon esprit ont les charmes
[00:43.58]Si mystérieux
[00:46.84]De tes traîtres yeux,
[00:51.00]Brillant à travers leurs larmes.
[00:58.68]Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
[01:03.80]Luxe, calme et volupté.
[01:13.21]Des meubles luisants,
[01:16.99]Polis par les ans,
[01:20.76]Décoreraient notre chambre ;
[01:24.54]Les plus rares fleurs
[01:28.19]Mêlant leurs odeurs
[01:32.48]Aux vagues senteurs de l’ambre,
[01:40.28]Les riches plafonds,
[01:44.25]Les miroirs profonds,
[01:47.96]La splendeur orientale,
[01:51.87]Tout y parlerait
[01:55.39]à l’ame en secret
[01:59.48]Sa douce langue natale.
[02:07.04]Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
[02:11.84]Luxe, calme et volupté.
[02:21.18]Vois sur ces canaux
[02:24.76]Dormir ces vaisseaux
[02:28.67]Dont l’humeur est vagabonde ;
[02:32.38]C’est pour assouvir
[02:35.84]Ton moindre désir
[02:39.87]Qu’ils viennent du bout du monde.
[02:47.48]– Les soleils couchants——
[02:51.07]Revêtent les champs,
[02:55.23]Les canaux, la ville entière,
[02:59.13]D’hyacinthe et d’or ;
[03:02.72]Le monde s’endort
[03:06.75]Dans une chaude lumière.
[03:14.36]Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
[03:19.48]Luxe, calme et volupté.
[03:31.45]
text lyrics
作词 : L.Ferrè
作曲 : L.Ferrè
Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l’ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
à l’ame en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l’humeur est vagabonde ;
C’est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu’ils viennent du bout du monde.
– Les soleils couchants——
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D’hyacinthe et d’or ;
Le monde s’endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.