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La java des bons-enfants - Francis Lemmonier/Guy Debord.lrc

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[00:00.000] 作词 : Guy Debord
[00:01.000] 作曲 : Francis Lemmonier
[00:02.262] Dans la rue des Bons-Enfants,
[00:04.259] On vend tout au plus offrant,
[00:06.255] Y avait un commissariat,
[00:07.752] Et maintenant il n’est plus là.
[00:10.514] Une explosion fantastique
[00:12.757] N’en a pas laissé un’ brique.
[00:15.077] On crut qu’ c’était Fantômas,
[00:16.830] Mais c’était la lutte des classes.
[00:19.324] Un poulet zélé vint vite
[00:23.583] Y porter une marmite,
[00:27.823] Qu’était à renversement
[00:31.906] Et la retourne imprudemment.
[00:36.910] Le brigadier, l’ commissaire,
[00:38.925] Mêlés au poulet vulgaire,
[00:41.173] Partent en fragments épars,
[00:42.666] Qu’on ramasse sur un buvard.
[00:45.669] Contrairement à c’ qu’on croyait,
[00:48.161] Y en avait qui en avaient.
[00:49.912] L’étonnement est profond :
[00:52.154] On peut les voir jusqu’au plafond.
[00:53.913] Voilà bien ce qu’il fallait
[00:58.656] Pour fair’ la guerre aux palais.
[01:02.915] Sach’ que ta meilleure amie,
[01:07.424] Prolétair’, c’est la chimie.
[01:12.414] Les socialos n’ont rien fait
[01:14.656] Pour abréger les forfaits
[01:16.407] D’ l’infamie capitaliste,
[01:18.176] Mais heureusement vient l’anarchiste.
[01:21.410] Il n’a pas de préjugés.
[01:23.175] Les curés seront mangés.
[01:25.662] Plus d’ patries, plus d’ colonies.
[01:27.160] Et tout pouvoir, il le nie.
[01:29.411] Encore quelques beaux efforts
[01:33.662] Et disons qu’on se fait fort
[01:38.407] De régler radicalement
[01:42.171] L’ problème social en suspens.
[01:47.407] Dans la rue des Bons-Enfants,
[01:49.508] Viande à vendre au plus offrant :
[01:51.755] L’avenir radieux prend place,
[01:53.267] Et le vieux monde est à la casse.
text lyrics
作词 : Guy Debord
作曲 : Francis Lemmonier
Dans la rue des Bons-Enfants,
On vend tout au plus offrant,
Y avait un commissariat,
Et maintenant il n’est plus là.
Une explosion fantastique
N’en a pas laissé un’ brique.
On crut qu’ c’était Fantômas,
Mais c’était la lutte des classes.
Un poulet zélé vint vite
Y porter une marmite,
Qu’était à renversement
Et la retourne imprudemment.
Le brigadier, l’ commissaire,
Mêlés au poulet vulgaire,
Partent en fragments épars,
Qu’on ramasse sur un buvard.
Contrairement à c’ qu’on croyait,
Y en avait qui en avaient.
L’étonnement est profond :
On peut les voir jusqu’au plafond.
Voilà bien ce qu’il fallait
Pour fair’ la guerre aux palais.
Sach’ que ta meilleure amie,
Prolétair’, c’est la chimie.
Les socialos n’ont rien fait
Pour abréger les forfaits
D’ l’infamie capitaliste,
Mais heureusement vient l’anarchiste.
Il n’a pas de préjugés.
Les curés seront mangés.
Plus d’ patries, plus d’ colonies.
Et tout pouvoir, il le nie.
Encore quelques beaux efforts
Et disons qu’on se fait fort
De régler radicalement
L’ problème social en suspens.
Dans la rue des Bons-Enfants,
Viande à vendre au plus offrant :
L’avenir radieux prend place,
Et le vieux monde est à la casse.